Disbelief
Les Halles Porrentruy
2019
Disbelief
Les Halles Porrentruy
2019
Disbelief
Les Halles Porrentruy
2019
Untitled
Metall, glass, water dispenser, electric cable 2019
Untitled
Metall, glass, bulp, electric cable
2019
Untitled
Metall, glass, bulp, electric cable
2019
Untitled ( detail)
Metall, glass, bulp, electric cable
2019
Disbelief 1 - 7
Metall, glass
2019
Disbelief 2
Metall, glass
2019
Disbelief 4
Metall, glass
2019
Untitled
Light bulp, electric cable
2019
Untitled
Light bulp, electric cable
2019
Edition ( les halles )
Disbelief
Photopaper unexposed, metall, shirt Edition of 8, signed and nummered produite à Berne (CH)
Collaboration with Selina Lutz
2019
Espace d’art contemporain (les halles)
Du 22 septembre au 17 novembre 2019Espace d’art contemporain (les halles)
Du 22 septembre au 17 novembre 2019
L’espace d’art contemporain (les halles) présente une exposition de Manuel Burgener (*1978 - Berne) intitulée Disbelief. L’artiste bernois nous propose une série de travaux dont une pièce monumentale composée de plaques de verre mettant directement en scène espace, lumière et le visiteur lui-même par le jeu de reflets. La transparence du matériau et son pouvoir évocateur créent une nouvelle démarcation, bousculant ainsi les repères du spectateur. Manuel Burgener exploite les propriétés du verre , sa présence, sa transparence et sa capacité à dialoguer avec la lumière, pour proposer une nouvelle dimension à l’espace. Il redéfinit les limites d’un environnement donné en en manipulant la perception.
Il applique ce principe à d’autres œuvres également présentées à l’EAC, réalisées à l’échelle humaine en combinant habilement fonctionnalité, esthétique et absurde avec une pointe d’ironie.
C’est le cas notamment dans ses sculptures murales, montage de pièces de verre sur un mécanisme articulé affublé de tissus, T-shirt "designé" par ses amis artistes, ou encore ses photogrammes qu’il réalise dans le noir complet, en composant avec sa propre sensation et les qualités inhérentes au procédé technique. Manuel Burgener intervient physiquement directement sur le papier photosensible, de façon subtile et épurée dans un processus performatif à l’échelle 1 / 1.
S’inscrivant dans la lignée des artistes minimalistes, Manuel Burgener met ses installations en relation avec le lieu dans lequel il expose. Lors de son exposition en 2018 au centre Pasquart de Bienne (Prix culturel Manor Bienne 2018,Ojingeo, 29.06.-26.08.2018), il présente, fenêtres ouvertes, une installation vidéo/son dont la perception varie en fonction de l’atmosphère, des conditions météo, de la luminosité. Il lie étroitement contenant et contenu. Un même objet présenté dans des contextes différents verra son rayonnement modifié. L’artiste varie les modes de réception non pas pour enfermer ou diriger les interprétations, mais bien pour ouvrir les champs des possibles. Cette fluidité se retrouve aussi dans son processus créatif.
Le titre de l’exposition – Disbelief –fait référence au texte de Fabrice Stroun, qui accompagne son livre d’artiste Summary publié en 2018. Ce dernier commence ainsi : « Suspension of disbelief, literally »1. Ouvrir sa pratique et accepter les invraisemblances, les paradoxes et les contradictions qui s’y dégagent, tel est le parti pris de l’artiste. Il cherche le juste équilibre entre sa perception et les qualités intrinsèques de ses créations, tout en gardant à l’esprit que rien n’est ancré de manière permanente.
Une édition réalisée par l’artiste sera produite dans le cadre de l’exposition. L’exposition bénéficie du soutien de :L’espace d’art contemporain (les halles) présente une exposition de Manuel Burgener (*1978 - Berne) intitulée Disbelief. L’artiste bernois nous propose une série de travaux dont une pièce monumentale composée de plaques de verre mettant directement en scène espace, lumière et le visiteur lui-même par le jeu de reflets. La transparence du matériau et son pouvoir évocateur créent une nouvelle démarcation, bousculant ainsi les repères du spectateur. Manuel Burgener exploite les propriétés du verre , sa présence, sa transparence et sa capacité à dialoguer avec la lumière, pour proposer une nouvelle dimension à l’espace. Il redéfinit les limites d’un environnement donné en en manipulant la perception.
Il applique ce principe à d’autres œuvres également présentées à l’EAC, réalisées à l’échelle humaine en combinant habilement fonctionnalité, esthétique et absurde avec une pointe d’ironie.
C’est le cas notamment dans ses sculptures murales, montage de pièces de verre sur un mécanisme articulé affublé de tissus, T-shirt "designé" par ses amis artistes, ou encore ses photogrammes qu’il réalise dans le noir complet, en composant avec sa propre sensation et les qualités inhérentes au procédé technique. Manuel Burgener intervient physiquement directement sur le papier photosensible, de façon subtile et épurée dans un processus performatif à l’échelle 1 / 1.
S’inscrivant dans la lignée des artistes minimalistes, Manuel Burgener met ses installations en relation avec le lieu dans lequel il expose. Lors de son exposition en 2018 au centre Pasquart de Bienne (Prix culturel Manor Bienne 2018,Ojingeo, 29.06.-26.08.2018), il présente, fenêtres ouvertes, une installation vidéo/son dont la perception varie en fonction de l’atmosphère, des conditions météo, de la luminosité. Il lie étroitement contenant et contenu. Un même objet présenté dans des contextes différents verra son rayonnement modifié. L’artiste varie les modes de réception non pas pour enfermer ou diriger les interprétations, mais bien pour ouvrir les champs des possibles. Cette fluidité se retrouve aussi dans son processus créatif.
Le titre de l’exposition – Disbelief –fait référence au texte de Fabrice Stroun, qui accompagne son livre d’artiste Summary publié en 2018. Ce dernier commence ainsi : « Suspension of disbelief, literally »1. Ouvrir sa pratique et accepter les invraisemblances, les paradoxes et les contradictions qui s’y dégagent, tel est le parti pris de l’artiste. Il cherche le juste équilibre entre sa perception et les qualités intrinsèques de ses créations, tout en gardant à l’esprit que rien n’est ancré de manière permanente.
Une édition réalisée par l’artiste sera produite dans le cadre de l’exposition.
L’exposition bénéficie du soutien de :Prohelvetia, Kanton Berne, Stadt Bern, Stadt Burgdorf